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Ce qui s’est passé en Guyane il y a quelques jours est d’une violence inacceptable.
Deux infirmières libérales ont été victimes d’agressions d’une brutalité insoutenable : l’une a été violée lors d’une visite à domicile, l’autre agressée et volée. À elles, à leurs proches, et à tous les soignants de Guyane, nous adressons notre solidarité la plus totale, notre soutien humain et fraternel.
Mais au-delà de l’émotion, ces événements tragiques doivent marquer un point de bascule. Mais au-delà de l’émotion, ces événements tragiques doivent marquer un point de bascule. Ce qui s’est produit ne doit plus se reproduire, où que ce soit sur l’ensemble du territoire Français !
C’est pourquoi nous, infirmiers et infirmières libérales, devons faire entendre notre voix : notre sécurité est en danger.
Les violences que nous subissons, atteignent un niveau alarmant.
Nous exerçons seuls, chaque jour, au domicile de nos patients, dans une vulnérabilité que trop peu mesurent réellement. Une fois la porte refermée, nous sommes en huis clos, et tout peut basculer. Agressions, viols, violences physiques, verbales, psychologiques… Les risques sont bien réels.
Nous intervenons souvent tôt le matin , tard le soir, les jours feriés dans des rues désertes ou mal éclairées. Et dans ces moments-là, il ne faut pas compter sur l’environnement pour nous défendre : personne n’entend, personne ne voit. La solitude est totale.
Et puis, à domicile, l’entourage du patient peut parfois jouer un rôle modérateur… ou au contraire, devenir un catalyseur de tension ou de violence. Contrairement aux structures de soins, où les accès sont filtrés et les accompagnants encadrés, nous n’avons aucun contrôle sur les personnes présentes autour du patient.
Les récents événements de Guyane rappellent cruellement l’urgence de nous protéger. Face à ce drame, les autorités locales ont réagi en annonçant le doublement des « boutons anti-agression » distribués aux soignants volontaires, jusqu’ici en phase d’expérimentation.
Ces dispositifs permettent d’alerter immédiatement les secours en cas de danger.
Faut-il encore d’autres drames ?
La Guyane agit face à l’urgence. Et en métropole ? Où les agressions contre nous, infirmiers libéraux, ne cessent d’augmenter chaque année ?
Pourtant, les mesures concrètes tardent à venir.
Il est temps d’agir. Il est temps d’étendre, sans délai, les dispositifs testés en Guyane à l’ensemble du territoire.
Les boutons anti-agression doivent être mis à disposition de tous les infirmiers libéraux qui le souhaitent. Ces outils sont vitaux. Ils permettront d’alerter et de prioriser les interventions.
Mais la prévention passe aussi par des mesures concrètes, il devient indispensable de réfléchir, en lien avec les collectivités, à des solutions d’aménagement pour sécuriser nos trajets, nos stationnements avec plus d’éclairages et plus de caméras de surveillance. Toutes formes d’appuis doivent être réfléchies selon les zones urbaines, rurales ou Outre-mer, les solutions ne seront pas les mêmes pour tout le monde.
L’Onsil demande aujourd’hui une mobilisation collective. En Guyane, la rencontre entre le Préfet, les représentants de la gendarmerie, de l’ARS et de la police nationale a permis une action coordonnée. Cette synergie doit inspirer la métropole : réunissons sans attendre les mêmes acteurs pour adapter et déployer ces mesures sur tout le territoire.
Nous ne devons plus être des cibles. Notre sécurité n’est pas une option. C’est une obligation.
La question n’est pas de savoir s’il faut agir, mais quand. Voulons-nous vraiment attendre un nouveau drame pour enfin bouger ? Protégeons-nous. Agissons maintenant.
Il est urgent de sécuriser l’exercice des infirmiers libéraux, en s’inspirant des mesures mises en place en Guyane. Notre sécurité est un enjeu de santé publique.
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