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Le Bsi pose nombre de problèmes depuis sa mise en œuvre et la majorité d’entre nous le rejette et ne reconnaît pas en lui l’outil dont nous avons besoin dans la prise en charge de la dépendance.
On peut lire que les revendications de certains reposent sur un simple aménagement du dispositif.
En tête de ces propositions vient la division des forfaits en demi-journées. Les passages supplémentaires seront donc encore facturés en ifi et le partage des honoraires persistera.
Cette recommandation ne peut nous convenir.
En effet, nous ne voulons ni du partage des honoraires ni de la rémunération au forfait, qui ont participé pour l’un à la surcharge administrative et pour l’autre à la dévalorisation tarifaire de nos interventions.
À court terme, ce que nous voulons, c’est une rémunération par passage et la fin de la forfaitisation avec une revalorisation tarifaire des interventions.
Quant à demander un quatrième forfait pour les patients les plus lourds, c’est surajouter en complexité dans un dispositif largement contesté et totalement inadapté.
Le Bsi doit être abrogé purement et simplement.
Il n’est qu’un outil algorithmique destiné au calcul du niveau de rémunération et n’est en rien un outil professionnel. Comment des professionnels ont-ils pu participer à sa conception ? Ceux-là même qui l’ont conçu le dénoncent aujourd’hui et, en lieu et place de son abrogation, en demandent des aménagements qui d’une part vont le complexifier davantage, et d’autre part ne résolvent en rien le problème de sa non légitimité professionnelle.
Il doit à moyen terme être remplacé par la consultation infirmière sur le rôle propre, en accès direct et donc sans prescription médicale.
Ne pas demander cela c’est ne pas avoir de projet ambitieux pour la profession, ne pas vouloir sortir du tout prescrit et du médico-centrage, et c’est surtout reconnaître le Bsi qui est pourtant largement dénoncé par les idels.
La consultation infirmière doit s’appuyer sur la démarche de soins infirmiers, véritable référence qui représente le dispositif reconnu de l’évaluation infirmière qui a largement fait ses preuves avec le recueil des besoins perturbés et l’analyse d’une situation, les diagnostics infirmiers, les objectifs à atteindre et les actions à mettre en place jusqu’à leur évaluation.
Qu’on ne se méprenne pas, l’utilisation de la démarche de soins infirmiers n’a rien à voir avec l’ancien dispositif DSI dévoyé à la notion de temps dans les ais. Ici, il s’agit du support à une véritable consultation pour une prise en charge globale et qualitative.
Une synthèse de la démarche est alors transmise au médecin traitant pour information et dans un esprit de collaboration.
De plus, l’élargissement des actes cotés actuellement en amx sera nécessaire.
La dépendance est une cause nationale et dans cet esprit les idels ne doivent donc pas être contraintes à exercer gratuitement sans pouvoir être rémunérées sur des actes qui participent au maintien à domicile et à la préservation de l’autonomie.
Ces actes devront échapper aux règles de l’article 11b de la nomenclature (1) et donc être facturables à taux plein.
En matière d’émancipation et d’autonomie, l’auto-prescription des soins liés à la dépendance constitue la suite logique à la consultation infirmière avec une nouvelle lettre-clé et une rémunération par passage.
Telles sont les avancées majeures et ambitieuses que la profession mérite, loin des bidouillages accrocheurs sans envergure.
(1) 1er acte à taux plein, 2ème acte à 50 %, les suivants gratuits.
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