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93 % des étudiants en soins infirmiers se déclarent épuisés mentalement. C’est l’un des chiffres les plus marquants de l’enquête “Bien-être” menée par la Fédération Nationale des Étudiants en Soins Infirmiers (FNESI), récemment relayée par Le Parisien et Infirmier.com.
Les conclusions sont sans appel : près de 72 % des ESI déclarent une dégradation de leur santé mentale, contre 61 % en 2022. Pire encore, 42 % envisagent d’abandonner leur formation, le plus souvent à la suite d’un stage mal vécu.
Les témoignages sont édifiants. Certains étudiants se cachent dans les toilettes pour échapper à des situations de stress insupportables. D’autres racontent leur isolement face à des comportements inappropriés répétés, sans soutien de leurs tuteurs ni de l’équipe encadrante.
Une omerta persistante entoure les violences vécues en stage. L’enquête révèle que près de 53 % des agressions proviennent de professionnels de santé, sans que les victimes ne se sentent en position de parler. Pourtant, il est urgent de briser ce silence.
Si certains étudiants ont découvert cette voie un peu par hasard via Parcoursup (souvent en 3e ou 4e vœux), beaucoup ont choisi ce métier par vocation. Malheureusement, même la motivation ne suffit plus à les préserver d’un épuisement moral et physique profond.
La présidente de la FNESI, Ilona Denis, réclame la création d’une plateforme nationale d’évaluation des stages, promise depuis 2023 … et toujours inexistante. Ce serait un premier pas vers plus de transparence et de prévention.
Il y a pourtant plusieurs leviers possibles pour inverser la tendance :
Le nouveau ministre de la Santé, Yannick Neuder, a annoncé vouloir augmenter le nombre d’étudiants formés. Mais former plus ne suffira pas si l’on ne forme pas mieux.
À l’Onsil, nous pensons qu’il est temps de donner la parole aux principaux concernés. Pourquoi ne pas leur proposer un questionnaire anonyme en IFSI, pour mieux cerner leurs attentes et leurs difficultés ?
Le chiffre de 93 % d’étudiants mentalement épuisés ne doit pas rester une simple donnée statistique. Il doit être le signal d’alarme d’un système en souffrance, auquel il est urgent d’apporter des réponses concrètes et humaines.
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