Une responsable régionale de l’Onsil interviewée sur le projet de scission de la loi sur l’euthanasie,

Une scission artificielle qui fragmente un sujet indissociable.

Lors d’une interview sur radio Maritima, station régionale de l’étang de Berre (13)  ce matin, Émilie, jeune responsable de l’Onsil, a partagé nos réserves face à la scission de la loi sur l’euthanasie*, qu’elle considère comme une réponse insuffisante à une question complexe. Selon elle, cette démarche fragmente un sujet profondément lié à la dignité humaine et à l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Elle a insisté sur l’importance d’une approche globale et holistique : « La fin de vie ne peut pas être divisée. Les soins palliatifs ne nécessitent pas une nouvelle loi, nous avons déjà la loi Leonetti. Ce qu’il manque, ce sont les moyens nécessaires pour garantir à tous une fin de vie digne. »

Pour l’Onsil sur le terrain, les professionnels de santé sont unanimes : ils manquent cruellement de moyens pour appliquer les lois existantes, notamment en raison du nombre insuffisant de centres de soins palliatifs.

Cette intervention met en lumière la nécessité d’un débat ancré dans les réalités du terrain, afin de répondre aux besoins réels des patients et des soignants, tout en respectant la dignité humaine.

* *En janvier 2025, le gouvernement a annoncé son intention de scinder le projet de loi sur la fin de vie en deux textes distincts : l’un consacré aux soins palliatifs et l’autre à l’aide active à mourir. Cette décision vise à aborder séparément ces deux aspects sensibles de la fin de vie.
Il est important de noter que cette proposition de scission est encore en discussion et n’a pas encore été formalisée dans un texte de loi spécifique. Les débats parlementaires à venir permettront de préciser les contours de cette initiative et d’évaluer ses implications pour l’accompagnement des personnes en fin de vie.

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