Lutter contre les déserts médicaux oui,

mais pas sans la valorisation des autres professions de santé.

Une proposition de Loi du groupe des députés Les Républicains a été adoptée le 7 décembre.

Elle vise à lutter contre les déserts médicaux par la suppression du numerus apertus (admission des étudiants en médecine en seconde année selon les capacités d’accueil de l’université et des besoins du territoire) qui a remplacé le numerus clausus.

Constatant que le nombre de places dans les universités étant limité, la proposition vise à plus tenir compte des besoins territoriaux en donnant plus de moyens eux universités. Ces moyens seront financiers et humains et publiés par décret.

Il y aura aussi des mesures visant à faciliter la réintégration des étudiants en médecine à l’étranger et des passerelles pour l’accès aux études de médecine pour les paramédicaux.

Former des médecins c’est bien et il en manque cruellement on le sait.

Mais il n’y a pas suffisamment d’infirmières en structures, pas assez de kinésithérapeutes en libéral, les orthophonistes se font rares. Et les idels sont épuisées !

Il faudra bien se pencher sérieusement sur l’attractivité des métiers du care, du soin, en matière de rémunération certes, mais pas seulement.

Les conditions de travail, et surtout la considération doit être une priorité majeure et il va bien falloir nous donner un autre statut que celui d’« auxiliaires médicaux ».

Reconnaissance des compétences, des identités propres va de pair avec l’évolution de l’exercice médical.

La délégation d’actes et l’exercice autonome des rôles spécifiques de chaque profession les rendront sans nul doute plus attrayantes et cela ne fera plus tout dépendre des mêmes, qui sont débordés et sur lesquels on fait tout reposer.

Onsil Occitanie

Source : hospimedia

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