Une infirmière entre la vie et la mort après avoir reçu un coup de carabine à bout portant,

il faudra bien qu'un jour le gouvernement daigne enfin s'occuper sérieusement des prises en charges psychiatriques.

Une ancienne infirmière libérale d’Occitanie est entre la vie et la mort après avoir reçu un coup de carabine à bout portant de la part d’un octogénaire auquel elle allait apporter son aide à la veille d’une opération.

L’Onsil transmets tous ses vœux de rétablissement et ses pensées sincères à cette professionnelle de la santé et sa compassion aux membres de sa famille.

Quel que soit la ou les causes de ce geste d’une violence inouï, l’Onsil suggère à toutes et tous de refuser de prendre en charge des patients relevant de la psychiatrie lourde ou légère tant que les hommes et femmes déstructurés ne seront pas pris en charge et traités efficacement et respectueusement.

La gestion des faiblesses humaines n’est pas prise en considération dans notre pays et le désintéressement de nos tutelles ne doit en aucun continuer de mettre la vie des professionnels en danger.

Au-delà du choc que tous les professionnels ressentent face à cette violence, il faudra bien qu’un jour le gouvernement daigne enfin s’occuper sérieusement des prises en charges psychiatriques.

Les soignants ne peuvent pas continuer à payer de leur vie les errements de la puissance publique.

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