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Vous avez certainement entendu dans les médias pendant le mois d’août, la grosse communication des pouvoirs publics pour faire la chasse aux arrêts de travail abusifs. Les prescripteurs visés reçoivent d’abord un mail de l’assurance maladie qui leur propose un entretien téléphonique. Tout reste confraternel dans ces échanges mais déjà, à ce stade, les praticiens se sentent « blessés, « humiliés » et on a même entendu parler de « maltraitance ». Les pauvres…
Que dire de cette approche comparée à celle celle que nous réservent les CPAM en cas de litige ?
Sur les simples demandes d’envoi de pièces justificatives non reçues via SCOR, on nous menace d’indus alors que la caisse sait pertinemment qu’il s’agit juste d’un problème technique quand la masse des documents SCOR de l’idel ne pose pas d’anomalies récurrentes. La lettre-type est déjà menaçante, c’est dire l’état d’esprit. La confraternité prudente destinée aux médecins n’est pas de mise à notre égard.
Que dire aussi des conclusions successives de la Cour des comptes qui nous font passer aux yeux de l’opinion publique pour des fraudeurs, que dire des pouvoirs accordés aux directeurs et directrices des caisses qui sont juges et parties, des intimidations et humiliations envers nombres de collègues, des indus calculés par extrapolation, bref de la suspicion permanente dont nous sommes l’objet ?
Et le pompon dans tout cela c’est qu’aucune sanction n’est prévue in fine pour ces médecins « abusifs ».
Le poids des lobbys puissants en est à n’en pas douter une des explications. Nous sommes pourtant la profession la plus nombreuse mais notre démographie n’a aucun effet.
Nous ne pouvons avancer la pression et la menace d’une mobilisation qui pourrait influencer les décisions des tutelles. Nous sommes divisés entre nos différents modes d’exercice intra et extra hospitaliers au point qu’on a parfois l’impression de ne pas exercer le même métier.
Nos syndicats représentatifs ne représentent rien dans les faits tant l’adhésion syndicale est quasi inexistante et c’est le plus dommageable, redisons le : c’est le plus grave. Ces organisations signent d’ailleurs pour la plupart ce qu’aucune autre profession n’accepterait et ils n’ont l’oreille attentive d’aucune instance.
Notre Ordre est réduit au silence et reste loin, très loin de ses adhérents avec lesquels le dialogue n’existe tout simplement pas.
Quand, oui quand cela va-t-il changer ?
Peut-être quand on émiettera encore plus nos compétences et qu’on les déléguera à d’autres, ou qu’on continuera à créer des métiers satellites du nôtre ou que les contrôles pour redresser les comptes publics seront encore plus drastiques ?
En clair quand on touchera au portefeuille d’un plus grand nombre d’entre nous alors qu’il y a déjà de quoi se réveiller tant notre exercice est méprisé.
La violence institutionnelle à notre encontre traduit le manque total de prise en considération d’un exercice de proximité dans une société en crise et violente où le care, le nursing, le prendre soin, l’écoute, la prévention sont pourtant essentiels mais non reconnus et non tarifés.
Infirmière est avant tout un métier de femme et bien en bas de l’échelle si hiérarchisée des métiers de la santé. C’est une profession malmenée et maltraitée à ce double titre. Exécutantes avant tout, cette image persiste encore. La création des IPA et l’avancée que certains y ont vue n’est qu’illusion : leurs missions tournent autour du pouvoir et du contrôle médical et en libéral elles ne vivent pas de leur exercice faute de… délégation médicale, et l’accès direct n’y changera pas grand chose.
Voilà l’état d’esprit dans lequel nous sommes encore avec une structure pyramidale où le pouvoir et les privilèges sont concentrés tout en haut. Nous avons pourtant un rôle propre qui ne demande qu’à s’exercer et toute autonomie, ce qui ne veut pas dire de façon isolée.
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