Le Conseil économique, social et environnemental donne sa version du bien vieillir en six axes et dix-neuf préconisations.un champ vide123 123423 1234533 12333345 .

Les six axes de l’avis (à consulter en cliquant sur ce lien sur le site du CESE) :

  • reconnaître la place des personnes âgées dans la société et les associer davantage aux choix de politique publique ;

  • identifier, repérer et agir plus en amont sur les facteurs de risques ;

  • consolider les démarches d’aller vers face aux fragilités et aux exclusions ;

  • mettre en place un parcours de l’habitat ;

  • se donner les moyens : recruter dans les métiers de l’accompagnement et mieux soutenir les aidants ;

  • gouvernance : partir de ce qui a fait ses preuves et intégrer pleinement la prévention dans un service public territorial de l’autonomie à créer.

Je remercie Monsieur Michel Chassang, Vice-président du Conseil économique social et environnemental et médecin, de mettre un peu d’humain dans le devenir des aînés dont je vais faire partie bientôt. J’ai 65 ans, infirmière à domicile depuis 43 ans.

Depuis toujours je lis des écrits sur la fin de vie, sur où et comment vieillir mieux.
Mais rien ne change vraiment.

J’ai connu mes arrières grands parents qui sont morts chez eux à plus de 90 ans comme ma grand mère, elle a 97 ans, mes parents de 93 et 90 ans vivent toujours dans leur maison.
Ils font partie des personnes qui ont la chance d’être entourées par des accompagnants compétents et ayant des revenus convenables. Mais tous nos aînés n’ont pas cette chance.

Depuis 40 ans, pas d’avancée en manière de prévention et de suivi ou si peu. Alors qu’ il existe des soignants compétents, présents sur tout le territoire : les infirmiers.

Depuis toujours il est refusé à ce corps de métier de faire pleinement son travail de prise en charge globale des personnes malades ou pas.

Prévention, éducation, suivi de la population permettraient de vivre longtemps en bonne santé.
Les infirmiers sont formés pour ça.

Et les médecins comme les tutelles les cantonnent à exécuter des actes prescrits.

Et l’on s’étonne que plus personne ne veuille s’orienter vers ce métier ? Et l’on s’étonne que nous mourrions seuls ou mal traités ?

Il serait préférable d’agir au lieu d’écrire des axes qui n’aboutissent jamais.

Les infirmiers, si leur compétences étaient enfin reconnues, pourraient de la naissance à la mort suivre , orienter, accompagner les hommes et les femmes pour une vie meilleure.

L’Onsil demande qu’enfin sa revendication de création de consultation infirmière, de prévention, de suivi, d’éducation et d’urgence soit actée !

Bien être des humains pour un bien être des finances de la santé.

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Elisabeh Maylié,

Idel et Administratrice Onsil.

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