La proposition de loi contenant la mesure portant création du statut d'infirmier référent pour les patients en ALD a été votée par les députés,

l’Onsil demande à ce qu'elle soit rémunérée à  la hauteur d’une consultation médicale !

Le 16 juin dernier, après 4 jours de débats, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi de Frédéric Valletoux pour l’amélioration de l’accès aux soins par 37 voix contre 4, et 25 abstentions, qui doit maintenant être examiné par le Sénat.

Cette proposition de loi contient notamment une mesure portant sur la création du statut d’infirmier référent, que le patient pourra choisir en lien avec le médecin traitant, et dont la mission sera de suivre et de renouveler les prescriptions de soins infirmiers pour les patients chroniques.

Et le contenus de ces mesures pour rénover notre système de santé sont considérées comme innovantes ?

Quel est l’infirmier qui ne fait pas ça ?

Cette fonction est obligatoire puisque notre rôle propre comprend le suivi et l’accompagnement de tous les patients, et donc des patients chroniques !

En ce cas, le choix d’un “cabinet référent ” à la place de l'”infirmier” référent aurait été plus sécuritaire et plus approprié dans le cadre de la continuité de soins obligatoire pour nous.

Encore et toujours, ceux qui se disent nos représentants ne connaissent qu’eux même.

Alors rien de nouveau donc, sauf si cette fonction est reconnue et rémunérée, et ça c’est moins sûr.

Si cette fonction d’infirmier référent voit le jour, l’Onsil demande à ce qu’elle soit rémunérée à   hauteur d’une consultation médicale. Et si ce n’était pas le cas, l’Onsil demande aux infirmiers de refuser massivement !

Montrer que nous ne sommes pas là juste pour empêcher la révolte des patients qui se sentent abandonnés par les dirigeant de notre pays, ni pour permettre à certains professionnels de santé que l’Onsil ose nommer, les médecins, de continuer à nous considérer comme des nuls ou leurs esclaves.

Montrons aussi aux tutelles et à nos prescripteur que nous n’acceptons plus que les économies de la santé se fassent toujours à notre dépend.

De plus, sous couvert de reconnaître notre travail, le vrai problème des desserts médicaux n’est pas résolu puisque les mesures de régulation des installations des médecins n’ont finalement pas été votées !

Pour un renouveau des corps intermédiaire que sont les syndicats, syndiquez vous massivement et à l’Onsil, le syndicat qui vous accompagne aussi dans l’exercice journalier de votre profession.

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