La proposition de loi Bien Vieillir avance :

 quelle place pour les #idels ?

Prévu dans la proposition de loi Bien Vieillir  et sans attendre son adoption définitive  (actuel article 1 bis A), voté par les députés le 23 novembre, le texte devra encore être examiné par les sénateurs en séance publique les 30, 31 janvier, 1er et 6 février 2024), le service public départemental de l’autonomie (SPDA) sera expérimenté cette année dans dix-huit départements*.

La simplification des démarches et la bonne orientation des personnes âgées en situation de handicap et leurs aidants, en sont les objectifs majeurs. Il y a donc du pain sur la planche…

Ce sont ces retours d’expérimentation qui permettront l’élaboration d’un cahier des charges pour une généralisation en 2025.

Il s’agira d’un guichet unique pour l’attribution de bonnes prestations dans les délais réglementaires, d’aider les professionnels tant sociaux que sanitaires dans les situations complexes, ainsi qu’assurer de la prévention. Mais il existe déjà des dispositifs. On espère une simplification réelle sans surajouter à l’existant.

L’intention du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées est aussi de se pencher sur les difficultés du secteur médico-social à domicile. On ne saurait lui rappeler les conditions de travail des employés de ce secteur qui assurent une mission essentielle et complémentaire aux nôtres dans le cadre du maintien à domicile et de la prise en charge de la dépendance.

Le manque de formation est patent et pose question : on lâche bien souvent des personnes sans même aborder les besoins basiques des personnes dépendantes, leur environnement et l’aspect relationnel.

Plutôt que de passer par un fonds d’urgence demandée par l’UNA – Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles, le ministère préfère la réforme pérenne. En espérant qu’elle aboutisse.

L’ouverture de places en SSIAD est encore prévue mais on sait aussi que pour alléger le budget serré de ces services, l’externalisation des soins infirmiers serait bienvenue et nous éviterait des facturations revues à la baisse sans respect stricto sensu de la nomenclature.

Un conventionnement est prévu entre les SSIAD et les services d’aide permettant la création des services autonomie.

Où est la place des idels dans ces réformes ? Ont-elles eu leur mot à dire ? A-t-on recueilli leur expertise dans la prise en charge qu’elles assurent au quotidien avec un rôle majeur de coordination non reconnu en la matière ? Seront-elles sollicitées dans l’expérimentation menée dans les départements retenus ? Pas sûr du tout !

Les idels des départements concernés peuvent nous faire remonter toute information sur cette expérimentation à contact@onsil.fr.

* Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Seine-Maritime, la Meurthe-et-Moselle, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, la Mayenne, la Sarthe, le Loir-et-Cher, le Finistère, la Gironde, la Corrèze, l’Aveyron, l’Hérault, les Alpes-Maritimes et la Guyane.

Source : hospimedia

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