La Fni a peur, la Fni provoque pour diviser.

Quand la Fni sort de ses gonds, c’est que la situation devient fragile pour elle.

Alors qu’en plein mouvement avec des tractages et des opérations escargot partout en France qui expriment le ras-le-bol et l’épuisement des idels qui veulent vivre de leur travail, la voilà qui découvre la réalité du terrain !
 
Dans un communiqué à l’issue de sa rencontre au Ministère, elle égrène toutes les revendications qu’on ne lui connaissait pas et qu’elle s’est bien gardée de défendre bec et ongles dans les négociations. De la simple récupération éhontée, voilà tout.
 
La Fni redevient tout d’un coup un syndicat ! Disons plutôt qu’il est permis de rêver.
 
Mais personne n’est dupe et on encourage même son Président à nous rejoindre dans la rue. Pendant que nous manifestons, lui préfère s’asseoir confortablement à l’Assemblée pour papoter au sujet des accidents d’exposition au sang. Il a le sens des priorités.
 
Alors quand on dit qu’« il vaut mieux être dealer de drogue qu’infirmière libérale », qui d’autre que ceux qui veulent diviser et tremblent face à la grogne qui les dépasse, peut croire que l’on conseillerait aux idels de dealer ? Franchement !!
 
Après nous avoir dit que nous n’étions pas des « Cosette » voilà qu’on nous accuse de faire des « déclarations à l’emporte-pièce ». Nous ne sommes pas dans le même registre que des pourparlers dans des bureaux feutrés c’est certain.
 
Sortir ces propos de leur contexte est indigne mais nous ne sommes plus à une provocation près de la Fni qui a largement contribué a l’état désastreux dans lequel se trouve notre exercice.
 
Dans cet article (1) dont nous publions le lien afin que chacun puisse se faire sa propre opinion, il est question de la perte de revenus que nous subissons de plein fouet, et chacun-e des responsables interrogés illustre de façon cohérente ce que nous vivons tous au quotidien et qui est devenu insupportable.
 
Ainsi, le Président de l’Onsil se situe pleinement dans le sens du slogan du Collectif infirmiers libéraux en colère (Ilec) : « se saigner pour soigner, jusqu’à quand ? ».
 
Et oui, soigner ne permet plus d’en vivre, tel est le sens de sa déclaration imagée et bien parlante. Telle est la réalité !
 
Dépassée par sa propre base qui commence à fuir ses rangs, la Fni tente de provoquer pour diviser et c’est indigne mais on connaît la méthode.
 
L’Onsil continue de soutenir le collectif Ilec, relaie toutes ses actions auxquelles elle participe et porte des revendications similaires que nous voulons toutes et tous voir aboutir. Avec ou sans la Fni !
 
 

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