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Une décision récente du tribunal correctionnel inquiète fortement les infirmières libérales (IDEL). Une IDEL a été condamnée à 5 mois de prison avec sursis, un an d’inéligibilité, et 395 902 € à reverser à l’URSSAF pour travail dissimulé après 4 ans d’exercice !
Ce jugement met en lumière une interprétation stricte des contrats de remplacement, posant la question : les remplacements sont-ils encore viables dans leur cadre actuel ?
Dans cette affaire, une IDEL située en zone surdotée avait recours à une remplaçante (déclarée, autorisée et équipée) pour ses congés sur une période de quatre ans. Malgré une apparente conformité, l’URSSAF a estimé que :
– la remplaçante dépendait économiquement et organisationnellement de l’IDEL ;
– le contrat de remplacement ne permettait pas à la remplaçante de constituer une patientèle ;
– les remplacements réguliers s’apparentaient à une relation salariée.
Cette requalification en salariat déguisé a entraîné une condamnation pour travail dissimulé, avec des conséquences financières et pénales très lourdes.
L’Ordre National des Infirmiers avait déjà souligné les risques de requalification des remplacements en salariat déguisé et défini les pratiques pouvant être problématiques :
– régularité excessive des remplacements : une remplaçante intervenant de manière quasi-permanente pour une même IDEL ;
– dépendance économique : si la remplaçante n’a pas la possibilité de diversifier ses revenus ou d’organiser son activité de manière autonome ;
– absence de clause sur la patientèle : un contrat de remplacement doit mentionner explicitement que la remplaçante peut constituer une patientèle propre.
Le contrat de remplacement d’un(e) IDEL est encadré par l’Article R.4312-43 et suivants du Code de la santé publique, qui stipulent notamment que le remplacement est une activité temporaire exercée sous l’autorité de l’infirmier remplacé, et l’Avenant n°3 à la convention nationale des infirmiers, qui précise que le remplaçant doit être inscrit à l’Ordre et disposer d’une autorisation de remplacement.
Ces textes visent à protéger l’indépendance des IDEL et de leurs remplaçants, mais ils ne sont pas toujours interprétés de manière uniforme, laissant place à des divergences entre l’URSSAF et l’ONI.
Cette décision révèle une méconnaissance profonde des contraintes liées à l’exercice en zone surdotée.
Trouver une remplaçante consciencieuse et fiable est un défi constant. Une relation de confiance sur le long terme est essentielle pour garantir :
– la continuité des soins : la stabilité d’une remplaçante favorise un suivi de qualité pour la patientèle ;
– la réduction des conflits interprofessionnels : un cadre clair et pérenne réduit les tensions, aussi bien entre IDEL qu’avec les autorités.
Pour éviter que de telles situations ne se reproduisent, l’Onsil estime crucial et indispensable d’adapter le cadre réglementaire.
Parmi les pistes possibles : créer un statut dérogatoire pour les remplaçantes en zones surdotées, permettant une stabilité sur 2 ans renouvelables une fois avec la même IDEL, une reconnaissance des spécificités locales et des besoins en continuité des soins, une simplification des contrôles, en clarifiant les droits et obligations des IDEL et de leurs remplaçantes.
Cette approche serait bénéfique pour toutes les parties : les IDEL, leurs remplaçantes, la patientèle, et même les institutions comme l’Ordre infirmier !
Pour se prémunir contre ces risques, l’Onsil conseille donc d’établir un contrat clair qui mentionner bien la possibilité pour la remplaçante de constituer une patientèle, précise les conditions d’autonomie, limite la régularité des remplacements, respecte enfin les règles d’indépendance en s’assurant que la remplaçante conserve sa liberté d’organisation et ne dépende pas exclusivement d’elle.
L’Onsil peut vous aider vérifier si vos contrats sont conformes aux exigences légales, mais une mobilisation est indispensable pour dénoncer cette situation ! Cette jurisprudence marque un tournant inquiétant. Si rien n’est fait, les remplacements, déjà fragilisés par des zones sous tension et une méconnaissance des réalités du métier, pourraient disparaître au profit d’un modèle salarié imposé.
Soutenez les IDEL et leurs remplaçants : Signez la pétition pour défendre nos pratiques et exiger une reconnaissance des spécificités du métier, rejoignez-nous !
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