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Les troubles psychiatriques représentent un enjeu majeur de santé publique : ils constituent le premier poste de dépense de l’Assurance Maladie, avec 23 milliards d’euros par an, et sont la première cause de décès chez les jeunes adultes.
Le traitement ambulatoire est recommandé par les instances de santé afin de favoriser la réinsertion des patients et d’éviter le déracinement, particulièrement préjudiciable pour les personnes âgées. Aujourd’hui, 70 % des personnes atteintes de troubles psychiques bénéficient de soins en ambulatoire.
Parmi les différents dispositifs d’accompagnement en ambulatoire, les passages des infirmières libérales (IDEL) à domicile jouent un rôle crucial. Elles veillent notamment à la bonne prise des traitements et à l’accompagnement du patient dans son quotidien.
Cependant, la prévisibilité du comportement des patients psychiatriques est souvent complexe. Ces troubles sont fréquemment associés à des consommations d’alcool ou de stupéfiants, augmentant les risques d’imprévisibilité et d’agressivité.
Selon une enquête récente de l’Ordre national des infirmiers, au moins la moitié des infirmiers ont été victimes de violences, parfois sexistes, au cours de leur carrière. Pour les infirmières libérales, dont 93 % du travail se déroule à domicile, ce risque est encore accru.
À domicile, elles travaillent seules, sans la protection qu’offre une équipe hospitalière en cas de débordement. Le comportement du patient, modéré en milieu hospitalier, peut devenir imprévisible dans son environnement habituel, où il retrouve ses repères et un certain pouvoir.
Une fois la porte fermée, le domicile peut devenir pour l’infirmière une souricière, où elle se transforme en cible ou déversoir d’un mal-être.
Face à ces dangers croissants, l’Onsil demande des mesures concrètes pour protéger les infirmières libérales :
Récemment à Cherbourg, une infirmière libérale a témoigné : « J’ai failli mourir. », d’autres infirmières, victimes d’agressions, n’ont pas jugé utile de signaler les faits à la gendarmerie, souvent par découragement ou habitude.
Cette situation pose une question fondamentale : pourquoi les infirmières libérales doivent-elles intervenir seules chez des patients potentiellement instables, alors que les équipes spécialisées psychiatriques se déplacent toujours à deux minimum ?
De plus, 82 % des infirmiers libéraux sont des femmes, ce qui met en lumière la nécessité de prendre en compte leur exposition particulière, notamment face à des risques accrus dans un travail souvent isolé.
L’Onsil demande la mise en place d’un dossier systématiquement transmis pour chaque nouveau patient à risque, incluant des données sur les antécédents médicaux, psychiatriques et comportementaux. Cela permettrait aux IDEL d’anticiper les situations dangereuses s et d’adopter une approche adaptée dès la première intervention.
La multiplication des agressions à domicile doit être dénoncée pour que les pouvoirs publics prennent conscience de la spécificité du risque encouru par les infirmières libérales.
L’Onsil appelle les pouvoirs publics à agir rapidement pour garantir des conditions d’exercice sécurisées et respectueuses de la dignité et de la sécurité des soignants.
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