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Garde d’enfant pour des parents infirmiers :

Une vraie galère. L'Onsil écrit à la Ministre des Solidarités et des Familles.

Nous avons reçu le témoignage d’une adhérente qui, après avoir rencontré des difficultés pour la garde de son enfant, s’est penchée sur les aides des caisses d’allocations familiales (CAF).
 
Et bien, quand on travaille tôt le matin et tard le soir, il y a une « double peine ».
 
Il est en effet particulièrement compliqué de trouver une auxiliaire parentale (« nounou ») dans ces plages horaires, avant 8h ou après 18h.
 
Les week-ends et les jours fériés, tout comme le mois d’août ou les fêtes de fin d’année sont des périodes noires où il est également difficile de dénicher la perle rare.
 
Ou alors il faut accepter de payer plus cher (on peut aussi comprendre les intérêts et les difficultés de ces professionnelles) sans contrepartie de la CAF qui ne majore ses prestations qu’entre 22h et 6h, et qui  de plus donne des aides minorées si la garde se fait à votre domicile, aide en fonction du revenu du ou des parents et de l’âge des enfants.
 
Un vrai casse tête punitif.
 
Les idels qui sont déontologique ment tenues à l’obligation de la continuité des soins n’obtiennent donc en contrepartie aucune reconnaissance et doivent de surcroît mettre la main au portefeuille…
 
Comment voulez-vous que les infirmières et infirmiers puissent s’accommoder de telles conditions de gardes ?
 
D’autant plus qu’avec l’augmentation des familles monoparentales, l’un des conjoints éventuellement disponible ou au foyer fait défaut.
 
Encore une difficulté – et non des moindres, qui peut dissuader certaines et certains à s’engager dans une profession qui n’est déjà plus attractive en structures et de plus en plus contraignante en libéral.
 
L’Onsil demande à Aurore Bergé, Ministre des Solidarités et des Familles de France, de revoir rapidement les aides de la cnaf pour les gardes enfants lors des horaires dit atypiques et les les dimanches et les jours féries .

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