En Bretagne, 13 situations* peuvent être prises en charge par les pharmaciens afin d’opérer un tri, orienter les patients et permettre un désengorgement des urgences.

Pourquoi pas nous ?

Sur la base d’une expérimentation sous l’égide de l’ARS, les pharmaciens formés et volontaires disposent d’une anamnèse de 15 minutes afin d’évaluer la situation. Ainsi 5% des patients ont évité les urgences et ce taux devrait augmenter car il a été entaché par la crise sanitaire.

Encore une fois, nous sommes écartés de ce genre de dispositif que l’Onsil réclame depuis longtemps.

Avec nos compétences et notre rôle propre nous sommes opérationnels aussi sur la base du volontariat, pour participer à ce genre d’expérimentation avec des symptômes et pathologies à définir.

Au lieu de nous solliciter pour des missions qui ne sont que de la délégation d’actes médicaux, au lieu de nous considérer éternellement comme des « auxiliaires médicaux », pourquoi ne pas utiliser nos compétences en matière de prévention, d’éducation, de dépistage ?

L’Onsil est partie prenante pour de tels projets réellement valorisants et motivants pour la profession, et particulièrement utiles tant pour les patients que pour les économies de santé qu’ils pourraient générer.

*

Rhinite ;

douleur pharyngée (incluant angine) ;

lombalgie et douleur lombaire ;

diarrhées ;

vulvo-vaginite ;

céphalées ;

constipation ;

douleur mictionnelle ;

conjonctivite ;

piqûre de tique ;

plaie simple ;

brûlure au premier degré ;

dyspepsies fonctionnelles.

Source : Hospimedia

D’autres articles qui
pourraient vous intéresser