Le décret des mesures transitoires IBODE :

Une menace pour l’avenir des IBODE et de la profession infirmière !

Communiqué de Presse du 16 Décembre 2024 dont l'Onsil est signataire* :

” Seize  organisations  infirmières  expriment  leur  profonde  inquiétude  face  au  décret  des  mesures  transitoires  IBODE,  qui  compromet  gravement  l’avenir  de  la  spécialisation et, plus largement, la reconnaissance des compétences infirmières. En  permettant l’accès aux actes exclusifs IBODE sans exiger la formation spécialisée,  ce texte remet en question l’essence même de l’expertise infirmière.

La spécialité  IBODE, pourtant essentielle pour garantir la sécurité des patients et répondre aux  exigences  croissantes  des  blocs  opératoires,  risque  de  disparaître  au  profit  de  solutions à court terme, mettant en péril la qualité des soins. 

Ce  décret  ne  menace  pas  seulement  les  IBODE  mais  porte  atteinte  à  l’ensemble de la profession.

En valorisant des autorisations d’exercice au détriment  de la formation, il envoie un signal dévalorisant à toutes les infirmières et infirmiers. Il  remet  en  cause  l’intérêt  des  parcours  de  spécialisation,  qui  exigent  des  efforts  considérables et répondent à des besoins de santé publique. La profession infirmière  se  trouve  ainsi  fragilisée  dans  son  ensemble,  face  à  une  réforme  qui  érode  sa  montée en compétences et compromet son attractivité. 

L’Ordre national des infirmiers a pris position le 2 décembre en demandant la  suspension de ce décret, rejoignant l’ensemble des acteurs infirmiers qui appellent à  préserver  la  qualité  et  la  reconnaissance  de  la  profession.  Cette  mobilisation  unanime  illustre  l’ampleur  des  enjeux  :  il  s’agit  de  défendre  non  seulement  une  spécialité  essentielle  mais  également  la  crédibilité  et  l’avenir  des  professions  infirmières dans leur globalité. 

Les  organisations  infirmières  rappellent  que  les  évolutions  nécessaires  du  système de santé doivent s’appuyer sur des bases solides, incluant la formation et  l’expertise  comme  leviers  fondamentaux.  Il  est  impératif  d’annuler  et  de  revoir  ce  décret pour garantir à la fois la sécurité des soins et la valorisation des infirmiers. La  défense de la spécialité IBODE est un combat pour l’avenir de toute une profession,  qui  ne  peut  accepter  une  réforme  dictée  par  des  logiques  de  simplification  au  détriment de l’excellence. “

Rappelons que le diplôme d’IBODE s’acquiert après avoir validé 5 blocs de compétences sur 24 mois soit 3600 heures de formation après admission dans une école spécialisée.
Où se trouve la logique du gouvernement illustrée par la publication de ce décret du 23 octobre 2024, à l’heure où il est question de rallonger les études d’infirmière à 4600 heures pour infirmière en soins généraux au lieu de 4200 heures, ceci afin de compléter leur formation jugée insuffisante au regard des défis sanitaires futurs ?

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