Vaccination chez les personnes âgées :  c’est insatisfaisant.

Avec nos compétences élargies à la prescription (après formation obligatoire)** et l’administration des vaccins inscrits au calendrier vaccinal, nous avons ici un rôle majeur.

D’après l’Académie nationale de médecine dans un rapport du 11 janvier dernier*, la couverture vaccinale des « seniors » est loin d’être satisfaisante.
 
Si les campagnes pour les vaccinations anti Covid et grippe sont relayées, il y a un manque pour d’autres vaccins du calendrier vaccinal.
 
Ainsi le zona, la coqueluche, la diphtérie, le tétanos, ou les infections à pneumocoque ou à virus respiratoire syncytial (VRS) sont facilement oubliés.
 
La réponse immunitaire est minorée avec l’âge (l’immunosénescence), et la réponse aux vaccins est donc moindre. Il y a donc tout intérêt à vacciner.
 
L’Académie préconise donc :
 
  • « une politique nationale de prévention assurant une protection vaccinale couvrant tous les âges de la vie »,
  • « élargir l’usage du carnet de vaccination numérique dès le plus jeune âge à l’ensemble de la population »,
  • « établir et maintenir un taux élevé de couverture vaccinale chez les professionnels de santé et de l’aide à la personne, notamment pour les vaccinations contre la grippe et la Covid-19 ».
 
Les cinq vaccins qu’elle juge prioritaires sont la grippe, le Covid-19, les infections au VRS et le pneumocoque et le zona.
 
Avec nos compétences élargies à la prescription (après formation obligatoire)** et l’administration des vaccins inscrits au calendrier vaccinal, nous avons ici un rôle majeur. Nous sommes en effet au contact du public ciblé que nous côtoyons au quotidien.
 
Alors autant user de ces nouvelles compétences… Et d’une des missions de notre rôle propre : la prévention. 
 
 
 
 
Source : hospimedia

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