Régulation des installations pour les médecins :

 on y arrive… peut-être

Après trois échecs, le député Guillaume Garot (PS) revient à la charge avec l’élaboration d’une proposition de loi encore en rédaction, visant à réguler l’installation des médecins.
 
Partant du principe qu’une telle régulation existe pour les autres professionnels de santé, il faudra bien qu’elle s’applique un jour aux médecins, généralistes et spécialistes.
 
Le lobby puissant du corps médical a déjà fait capoter deux textes similaires et le groupe transpartisan dirigé par le député ne baisse pas les bras.
 
M. Garot invite les médecins à l’ouverture : « travaillons ensemble. Dialoguons. Trouvons des solutions ensemble. Mais n’en refusons aucune »
 
Il décline par ailleurs ses autres solutions pour lutter contre les déserts médicaux : « la question de la formation, le nombre de maîtres de stage, la territorialisation de l’offre de formation pour la première année d’études. Nous abordons également la question de la prévention. Qu’est-ce que peut être, en France, une politique de prévention ? Nous aurons une position assez volontariste sur ce sujet ».
 
Et de vouloir s’attaquer aussi à la financiarisation qui touche déjà les pharmacies et les laboratoires d’analyses, qui « est délétère sur la répartition harmonieuse de nos soins dans le pays », et pour laquelle il veut un encadrement.
 
La députée Frédérique Meunier (LR) a elle déposé une proposition de loi qui vise à donner une seconde chance aux étudiants en médecine « recalés mais avec des moyennes satisfaisantes » au concours de première année.
 
Ils se verraient en contrepartie dans l’obligation de s’installer en tant que généralistes et d’exercer pendant dix ans en zone tendues.
 
Ces mesures vont dans le bon sens pour les patients touchés par la désertification médicale.
 
Les idels le sont aussi et font face à des difficultés de prises en charge et de coordination.
 
On pourrait ajouter à toutes ces dispositions la consultation infirmière en accès direct sur le rôle propre et l’auto prescription des soins sur la dépendance.
 
Voilà une réelle avancée tant pour les patients vivant en zones sous dotées en médecin, que pour les idels.
 
Cela serait à la fois une mesure de santé publique et de vraie valorisation du rôle et des missions infirmières, loin des mesurettes bouche-trous comme notamment les certificats de décès…
 
 

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