Quand la Cnam s’exprime enfin c’est pour…

 ne pas dire grand chose.

La Cnam répond à la colère des idels par un courrier envoyé aux syndicats « représentatifs » (en Pdf ici).
 
Au vu du contenu, la missive ne calmera pas la colère des idels et cela n’entachera pas notre détermination à défiler à Paris le 4 avril prochain.
 
Le bla-bla du genre « je vous ai compris », très peu pour l’Onsil.
 
D’abord, la principale revendication semble totalement échapper au Directeur de la Cnam. Que l’inflation nous touche violemment et mette certains cabinets en difficulté n’a pas l’air de percuter à son oreille. Disons plutôt qu’il élude.
 
Il n’annonce en effet aucune perspective de revalorisation tarifaire.
 
Nous le lui rappellerons haut et fort dans la rue.
 
Pire, il pointe l’augmentation de l’ifd et se garde bien encore une fois de parler de 25 cts. 10 % en volume c’est mieux et ça paraît énorme n’est-ce-pas ?
 
L’Ifd est selon lui une « composante majeure de la rémunération des infirmiers libéraux ». Façon de dire : j’ai accédé à votre principale revendication tarifaire. Il en oublie le reste : l’Ami bloqué depuis 15 ans. Une honte !
 
Les engagements sur le Bsi en sont-ils d’ailleurs ? Ce ne sont à vrai dire que des pistes de travail qui n’engagent justement que lui.
 
Ce que nous demandons c’est la fin des forfaits qui ont redoutablement grevé les prises en charges des patients dépendants, notamment les plus lourds. Attachée au paiement à l’acte, l’Onsil demande la facturation par passage.
 
Quant aux indus lui faut-il encore des groupes de réflexion quand nombre de contentieux abusifs lui sont déjà remontés ?
 
Pareil pour les interprétations abusives de la ngap. On a beau relancer ses services, personne ne répond à nos sollicitations et cela laisse les idels avec des risques d’indus.
 
Non, Thomas Fatôme n’arrivera pas à noyer le poisson. Certains vont sans doute nous dire qu’il y a des avancées et que la porte est ouverte.
 
On leur répondra que nous ne sommes pas dupes et qu’il sait à qui il s’adresse : à ceux qui ont tout signé – ou presque, avenant après avenant comme il le relève d’ailleurs pour mieux les flatter et les endormir.
 
Les idels, et l’Onsil avec eux, sont loin d’être des pigeons et nous demandons plus que des belles paroles et des grandes intentions.
 
Les motifs de la colère sont loin d’être apaisés et ce courrier vide de toute proposition concrète et immédiate ne fait que nous remonter et nous motiver à battre le pavé.

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