Lettre ouverte aux infirmières et infirmiers libéraux

J'ai besoin de vous pour comprendre

Bonjour

Je suis Élisabeth, infirmière à domicile depuis 1980, investie dans l’Onsil depuis 1981. Responsable nationale pendant plusieurs années, j’ai assisté aux négociation de plusieurs avenants de notre convention et croyez-moi, ce n’est pas un exercice facile.

Il ne suffit pas de demander pour obtenir et les réunions ne sont pas synonymes d’apéro dînatoire, mais de vraies confrontations avec des représentants de l’assurance maladie, rompus à l’exercice et formés à gagner le combat.

À l’Onsil, nous sommes toutes et tous des infirmiers en exercice, qui prennent de notre temps de travail ou de loisir pour défendre partout et toujours les intérêts de l’exercice à domicile, sans rémunération aucune du syndicat sur les cotisations des adhérents. L’Onsil ne perçoit non plus aucune subvention ou ne touche aucun revenu d’organisme satellite quelconque.

En 40 ans j’ai vu le nombre d’infirmiers syndiqués tous syndicats confondus dégringoler et je me demande pourquoi tous les syndicats sont ainsi mis dans le même panier et décrédibilisés. 

Dans notre pays seuls les syndicats, c’est la loi, peuvent obtenir des avancées pour notre profession. Et pour le directeur de la Cnam, le ministre de la santé et le ministre des finances, le nombre de syndiqués est un indice de satisfaction des professionnels qu’ils représentent. Si peu de syndiqués, c’est alors signe que tout va bien pour ces professionnels, ils nous l’ont plusieurs fois rappelé, faisant la sourde oreille à toute autre forme d’expression de la souffrance et du malaise de notre profession.

De ce fait, lorsque nous demandons des augmentations tarifaires ou de meilleures conditions de travail nous ne sommes, pour les décideurs du pouvoir, non des représentants d’une profession mais de quelques rares individus, et le combat est perdu.

Merci à nos adhérents de continuer à croire en l’Onsil, de faire en sorte que vos collègues adhèrent, de faire comprendre que l’Ordre peut régler les problèmes déontologiques entre consœurs et ou avec les patients, mais ne peut rien obtenir auprès de la Cnamts.

Dans deux ans, ce sont les élections aux Unions Régionales des Professionnels de Santé (Urps) qui décident, en fonction de leurs résultats, quels syndicats seront les représentants des infirmiers lors des négociations conventionnelles des années suivantes. L’Onsil a besoin de vous pour former des listes, moi en particulier pour constituer celle de la région Occitanie, et mes collègues en charge des autres régions également.

L’Onsil Occitanie siège à l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL) à l’Office Régional d’Information, de Formation et de Formalités des Professions libérales (ORIFF PL) d’Occitanie et siégera à l’Urps et aux Commissions Paritaires Départementales d’Occitanie si vous vous investissez a minima, et faites investir.

Les 20 premières années de mon exercice, j’ai vu les syndicats obtenir plus que ce que la Cnamts nous proposait, car ils étaient forts, soutenus et portés par une majorité d’infirmiers.

Depuis les années 2000 petit à petit les syndicats ont perdu la confiance, leurs adhérents, et le pouvoir en terme de rapports de force qu’ils leurs permettaient s’est dégradé.

Ces dernières années, le phénomène n’a fait que s’aggraver, tous les syndicats sont rejetés en bloc sans aucune distinction, ils suscitent même l’hostilité et la défiance.

Si vous pouvez m’expliquer pourquoi, je suis sincèrement preneuse. 

Si vous voulez inverser la situation, que le syndicat que vous choisirez devienne maître des décisions, et pour que ce soit l’Onsil, merci de prendre contact avec moi en nous contactant par tous moyens, mail sur contact@onsil.fr, appel au 05 62 30 00 78 ou sur mon portable Onsil Occitanie le 07 88 19 87 97, sur le Messenger de la page Facebook Onsil, etc.

Merci à vous pour votre investissement, vos contacts, vos réactions ou vos réponses et à bientôt.

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