La Santé mentale des infirmières libérales et les initiatives gouvernementales ;

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Les infirmières libérales font face à des défis considérables qui affectent leur santé mentale, notamment le stress quotidien, les conditions de travail difficiles, et un manque criant de reconnaissance, notamment en terme de revalorisation financière.

Ces difficultés sont exacerbées par des pathologies ostéoarticulaires dues aux postures contraignantes et aux mouvements répétitifs : conduire, se garer, monter et descendre de voiture parfois 100 fois par jour, porter des charges lourdes, adopter des positions inadéquates pour les soins afin de s’adapter au logement du patient.

Il faut également noter que c ‘est un métier exercé majoritairement par des femmes qui expose certaines à des situations d’agressions, harcèlement moral et/ou physique, voire d’agressions sexuelles, et d’ humiliations.

La spécificité du métier réside aussi dans la relation avec des patients parfois victimes de stress post-annonce lié à leur pathologie, ce qui rend la prise en charge très délicate et participe à alourdir la charge mentale du soignant.

Le gouvernement, sous la direction de Michel Barnier et avec le soutien de la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq, a fait de la santé mentale une priorité nationale pour 2025. Un budget de 600 millions d’euros a été alloué à cette initiative, mettant l’accent sur la prévention et la déstigmatisation des troubles  psychiques et mentaux.

Dans ce contexte, il serait pertinent et essentiel d’inclure les infirmières libérales dans ce plan, avec une meilleure reconnaissance de leur travail et une revalorisation de leur Lettre clé de facturation. Une telle mesure contribuerait à réduire leur stress et à réduite le nombre de burn-out.

Chaque jours, elles doivent relever des défits financiers  et administratifs.

Leur pouvoir d’achat a chuté de 25% depuis 2009, car leurs actes n’ont pas été revalorisés malgré une inflation de 28%1. 

De plus, elles sont confrontées à des notifications d’indus de la part de la CPAM, avec une rétroactivité possible de trois ans, souvent dues à des erreurs de facturation ou des interprétations divergentes de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) entre les soignants et les caisses, perçue comme indigeste et complexe. 

C’est une charge mentale supplémentaire. La nécessité de respecter scrupuleusement cette nomenclature pour éviter les indus est une source constante d’angoisse comme en témoigne l’échec de la table ronde du 8 octobre 2024 visant à “uniformiser l’interprétation” de cette Nomenclature, qui s’est soldée par un ” claquement de porte ” entre les syndicats et les représentants de la CNAM…

Ajoutons à tout cela une pénibilité de leur travail non reconnue et une retraite à 67 ans.

Santé mentale : votre bataille…  La santé mentale des soignants est un combat urgent, agissez maintenant et montrez votre engagement auprès des infirmières libérales !

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