Élargissement du nombre de professionnels de santé pouvant prescrire les vaccins dont les Idel,

S’il est usuel de se réjouir dès lors qu’on acquiert de nouvelles compétences, rien n’avance sur toutes les propositions d’évolutions de l’Onsil pour la profession, toujours en manque de valorisation et reconnaissance !

À la suite de la parution du décret n°2023-736 pour les infirmiers, pharmaciens, laboratoires de biologie médicale et étudiants en 3e cycle des études de pharmacie, les infirmiers peuvent prescrire, dans les conditions définies à l’article R. 4311-3, les vaccins mentionnés dans l’arrêté prévu par le 1° de l’article L. 4311-1 aux personnes dont les conditions d’âge et, le cas échéant, les pathologies sont précisées par ce même arrêté et nous pourrions nous féliciter  de cette nouvelle compétence. Un arrêté fixe la liste des vaccins concernés et la liste des personnes pouvant en bénéficier.

Mais dans les faits, la vaccination constitue t’elle l’essentiel de notre activité ? Non.

 

À cela s’associe une obligation de formation qui ne manquera pas d’enrichir un peu plus les organismes de formation mais pas forcément vos compétences.

Alors il est usuel de se réjouir dès lors qu’on acquiert de nouvelles compétences, toutefois rien n’avance sur la consultation Infirmière que nous effectuons quotidiennement chez les patients.

Rien sur le premier recours sauf à être déléguer par le Samu pour pallier le manque de médecin.

Les infirmiers continueront à faire bénéficier de leur conseils éducation et préventifs gratuitement et sans reconnaissance aucune.

Les Infirmiers continueront à voler au secours des patients isolés en manque de médecin traitant par ce que l’humanité est au cœur de nos pratiques, toujours sans reconnaissance.

 

Bref la lutte contre les déserts médicaux ne s’arrête pas à la vaccination, d’autant que cette compétence est également étendue aux pharmaciens et aux laboratoires de biologie.

 

On attend un peu plus du notre nouveau ministre, à qui nous adressons à cette occasion nos félicitations pour sa nomination.

Nous attendons avec impatience un rendez-vous au ministère afin d’expliquer et ré expliquer ce qu’est le Cœur de notre métier. La vaccination n’en fait plus partie, dans la mesure où c’est une compétence partagée.

 

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