Éditorial :

Le Ministre de la Santé n’a RIEN à nous annoncer !

Le 5 mars dernier, il répondait à une députée sur la situation des idels.
 
Aucune mesure concrète n’a été annoncée. On le sent même mal à l’aise sur le sujet et brouillon dans sa réponse.
 
Tout juste apprend-on que des travaux de réflexion sont en cours sur les contrôles et l’attractivité de notre métier.
 
Quant à l’avenir, pour lui ce sont les IPA…
 
Mais rien, non rien sur les revendications du mouvement infirmier qui grossit partout.
 
Étouffés par des charges de plus en plus conséquentes et des tarifs bloqués depuis 15 ans, saignés par le prix du carburant quand nos véhicules sont notre outil de travail, le dispositif BSI qui a rétrogradé les prises en charge lourdes, nous attendons le mot « revalorisations » dans la bouche du Ministre.
 
Que dit-il à ce propos ? Et bien que l’augmentation de l’ifd qualifiée a juste titre de « dérisoire » par la députée, représente une hausse de 10% soit 2000 € par Idel. Sous-entendu : c’est quand même pas mal et conséquent, vous avez déjà été augmentés…
 
Que leur faut-il pour lâcher ce qui nous est dû quand l’Ami stagne depuis 2009 ?
 
Les grandes promesses sur la réingeniérie de la profession et la délégation de tâches ne sont à ce stade que des éléments inaudibles qui ne résolvent pas la crise financière que nous traversons.
 
Les médecins vont probablement obtenir une augmentation du tarif des consultations. Que nous restera-t-il après ça ? Les caisses sont vides et Bercy appelle aux coupes budgétaires.
 
Voilà pourquoi le Ministre ne retient pas et feint de ne pas entendre ce que réclament les idels dans la rue.

Il faut grossir les actions et manifestations partout en France. Tous dans la rue le 19 mars. Onsil : de l’avant sans compromis !

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