Chez les médecins, ça tient tête à la Cnam,

de quoi inspirer nos syndicats "représentatifs".​

Les syndicats de médecins ont de nouveau rendez-vous avec l’Uncam (Union nationale des caisses d’assurance maladie) pour tenter de finaliser leur nouvelle convention.
 
Après pas moins d’une quinzaine de réunions, avec chaque syndicat ou avec l’ensemble, la dernière négociation est prévue pour durer 48 heures.
 
Depuis le 15 novembre dernier, organisations professionnelles et assurance maladie tentent de trouver un compromis. Qui doit arriver le 17 mai au soir prochain.
 
La plupart des syndicats ont reçu cette annonce favorablement en précisant que le Gouvernement et l’assurance maladie « doivent entendre ces demandes et mettre sur la table les moyens pour permettre la signature d’une nouvelle convention médicale attendue depuis 2016 ».
 
Dans un contexte de déconventionnements qui se multiplient (dernièrement en Corse), les syndicats tiennent bon et n’ont pas l’intention à ce stade de baisser la garde et ils tiennent pour l’instant bon dans leurs revendications.
 
Tel n’est pas vraiment le cas pour nos syndicats « représentatifs », c’est le moins qu’on puisse dire.
 
L’un tente pour sortir de son isolement qu’il peine à dissimuler, de paraître crédible et légitime en trouvant des sources de financement pour des revendications tarifaires que la profession attend.
 
L’autre qui, au sortir du rendez-vous ministériel après la manifestation du 4 avril, était sous le coup de la grande parole hypnotisante de vérité du Ministère dans le contexte inflationniste.
 
Et enfin, le troisième qui « regrette » nonchalamment que les négociations conventionnelles ne s’ouvrent qu’à l’automne.
 
Avec ça…
 
Et tous de reprendre en cœur ce que l’Onsil porte depuis des lustres : la consultation infirmière. Sans vraiment dire clairement si elle reposera selon eux sur le rôle propre ou encore sur des missions bouche-trous pour palier l’offre médicale déficitaire. Mais ils ne vont pas jusqu’à l’auto-prescription sur la dépendance. Ni à l’abrogation pure et simple du Bsi.
 
Quand les idels vont-elles enfin confier la gestion des négociations à ceux qui ont une exigence intègre et inébranlable pour la profession ?
 
Nous sommes loin d’être les seuls mais encore faut-il avoir une vision d’ensemble et cohérente pour l’exercice libéral sans passer par des mesurettes pour tenter de contenter les idels, et ne pas oublier que la reconnaissance d’une profession passe avant tout par son niveau de rémunération.
 
Puisse l’exemple de la pugnacité des syndicats médicaux inspirer un tant soit peu nos négociateurs. En espérant que les médecins tiennent vraiment bon …
 
 
Source : hospimedia

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